30.03.2022 - Paris => Reykjavik

Mercredi 30 Mars 2022

Paris => Reykjavik

J'avais envie de prendre une petite semaine de vacances histoire de "couper" un peu et après réflexion, comme j'avais déjà presque organisé la chose en août 2021 (mais pas possible d'y aller car pas trouvé de voiture de location à moins de 1000€ la semaine! excuse-me?), je décide finalement de faire ce petit road trip en solo en Islande, afin de (bien) prendre l'air et de voir encore un peu de neige. Et puis je veux retourner dans le NOOOOORD! Après avoir ajusté mon parcours, car le volcan que je voulais voir s'étant endormi depuis (et un être s’éveille), et avoir réservé mes nuits d'hôtel, le vol et la voiture, c'est partiii pour (re)explorer la partie Sud Ouest de l'Islande.

Mon vol n'est qu'à 14h10 en ce mercredi, donc je suis large! Je me réveille tranquillement vers 7h30 et je descends pour prendre le métro vers 9h15. Il fait gris mais il ne pleut pas, tant mieux car je n'ai pas pris de parapluie (oui en général le parapluie en Islande avec le vent ça ne tient pas longtemps!). J'ai de la chance, le métro n'est pas trop bondé, j'arrive donc à Havre Caumartin où je sors pour aller à l'arrêt de bus et là bah il pleut bien. Bon, j'ai le goretex avec la capuche donc ça passe et mon sac est étanche. J'arrive près de l'arrêt de bus lorsque j'en vois un qui me passe sous le nez, zut! Je regarde le temps d'attente pour le suivant et... euh pardon? 54 minutes??? Merdum!! Bon alors Plan B en route... Je redescends au métro pour reprendre la ligne 9, puis la 4 jusqu’à la gare du Nord où je prendrai le RER...
J'arrive plutôt facilement sur le quai pour attendre 15' minutes avant l'arrivée du train qui est direct jusqu'à CDG. Ca fait un moment que je n'avais pas pris le RER pour aller à Roissy (car pas mal d'escaliers à monter avec le sace aux correspondances). Il arrive et me voilà enfin dans la dernière ligne droite vers l'aéroport... enfin presque... voilà t'y pas que le RER s'arrête à CDG 1, il faut donc que je prenne une autre navette vers CDG2. Pfiou, ça n'en finit pas ce trajet! Je m'avance vers la sortie du RER, je passe ma navigo et ça ne s’ouvre pas. Je tente sur une autre borne et là non plus ça ne marche pas car je viens de valider ma carte sur une autre borne! Putaing! mais c'est le trajet maudit ou quoi?? Finalement je décide de me glisser derrière une dame pour passer "en fraude" et j'arrive à me faufiler sans trop d'encombre même si la porte se referme sur mon sac, je réussis à le débloquer. Bref... je descends prendre le VAL, et... il est bondé! Là encore j'arrive à trouver un mini espace dans une rame en étant bien compressée et me voilà enfin à CDG2. Bien sûr, le VAL nous dépose à l'opposé du terminal 2B, il me faut donc marcher une bonne dizaine de minutes, avec en prime le tapis roulant en panne. Alors je voudrais pas dire, mais si tout mon séjour se déroule comme ce trajet, je suis mal barrée... Hum, je soyons pas pessimiste... Heureusement que j'étais "large". Je trouve finalement le comptoir d'enregistrement d'Icelandair au fin fond du terminal et... il n'est pas encore ouvert car c'est trop tôt! Ah ah!! J'ai environ 30 minutes à attendre, je me pose sur un banc.
Vers 11h45 je vois des gens qui s'approchent et vais donc faire la queue.
J'enregistre mon bagage sans encombre et décide d'aller manger un hamburger chez Carl's junior. Alors j’en avais jamais vu en France des Carl's Jr. Je prends le menu enfant car je veux juste un hamburger et pas possible d'en prendre juste un tout seul. Des frites, un coca, un milkshake et me voilà en train de déguster mon festin. Ça va c'est correct, même s’ils ne prennent pas la carte Ticket restau. J'ai aussi une petite pompote (coucou H!) mais n'ayant plus faim je la mets dans mon sac à dos.
Une fois rassasiée, je me rends à l'embarquement, passage sécu ok, RAS puis je me balade un peu dans la zone duty free avant de m'asseoir sur un fauteuil devant la porte du vol. Il est 12h45, l'avion n'est même pas encore arrivé.
Vers 13h30 on nous appelle pour embarquer et je suis... la première! Ouais preums!
Je m'installe, l'avion n'est pas plein, je suis près du hublot avec personne à côté.
L'embarquement est terminé à 13h45 mais pas encore la soute, du coup nous quittons le parking à 14h20 seulement. Il faut compter les 10' pour démarrer les moteurs, puis les 10' de roulage, bref au final on est à l’heure. Les consignes de sécurité sont montrées sur les petits écrans avec des images de l'Islande pour illustrer, c'est très sympa et très beau.
Nous décollons à 14h30, le temps est nuageux donc pas grand-chose à voir par le hublot, je tapote un peu sur l'écran du siège pour trouver la carte parce que j’aime bien suivre mon trajet. Lorsque nous arrivons au-dessus de l'Ecosse, le temps se dégage et je peux voir les contours du pays avec de jolies plages. Faudra que j'y aille un jour...

 

Le vol est plutôt calme, je regarde 1 épisode de Totems (corporate) et 2 de The Office et nous entamons la descente.
4°C sont annoncés à Reykjavik. L'atterrissage est assez dur avec beaucoup de vent de travers, il est 15h50 heure locale (soit 2h de moins que la France). Le débarquement et la sortie sont très rapides, le temps de passer aux toilettes, mon sac est déjà sur le tapis.
Je sors et me dirige vers le comptoir d’Hertz où j'ai loué ma voiture. Je prends une assurance en plus et l'employé m'indique l'emplacement de ma Hyundai I20 grise. Bon bah, vu que toutes les voitures sont grises dans ce parking je l'ai trouvée en activant la clé.

Le gars d'Hertz m'a dit de prendre des photos de l'extérieur au cas où il y aurait des accrocs, je m'exécute donc mais il n'y a pas de rayures, elle est toute neuve.
Je m'installe, sors une petite carte imprimée pour aller à l'hôtel car je n'ai pas de GPS (oui je voyage à l'ancienne) et c'est parti.

Mmm elle fait un bruit trop bizarre cette voiture dès que je me mets à rouler (ah non serait-ce la malédiction de ce matin?). Je m'arrête un peu plus loin sur le bas-côté car j'ai l'impression que le bruit vient des pneus et... je me rends compte que ce sont des pneus cloutés donc forcément ça fait du bruit! ah ah! "Boulet time"! Me voilà enfin sur la 4 voies direction Reykjavik, il y en a environ pour 45 minutes de route. Le ciel est gris mais il ne pleut ni ne neige pas. J'en profite pour tester tous les boutons du tableau de bord et mets le régulateur de vitesse. Contrairement à ma précédente visite, je trouve que le trafic est assez dense, et à l'approche de la ville on se croirait en banlieue d'une grosse ville de province. Aucun rapport avec le dénuement ressenti en 2005, le pays se modernise.
Je trouve assez facilement la rue de mon Hôtel Midgardur en faisant un virage sur la gauche et en continuant dans la rue. Je me gare devant le temps de faire le check-in. Le parking gratuit est plein, du coup, le mieux est que je laisse ma voiture là où je l'ai mise et que je paye jusqu'à 18h. Je m'installe dans la chambre plutôt sympa.

 

Puis je redescends pour mettre de l'argent dans le parcmètre, enfin plutôt pour payer avec la CB. 70 centimes ça devrait le faire.
Il est donc environ 18h lorsque je décide de partir à pied vers le centre-ville et de trouver une sorte d'œuvre d'art que j'avais vue en photo: Þúfa (Thufa), qui se trouve à priori dans le port.
Je m'engage sur Lagavegur, la rue commerçante principale, j'en profite pour regarder ce qu'il y a comme restaurants et autre épiceries pour m'acheter de quoi manger et petit-déjeuner pour les prochains jours. Il n'y a pas trop de vent donc la température est très correcte.

Je marche vers le port sans rien voir à l'horizon puis m'engage vraiment vers les bâtiments des bateaux de pêche, il n'y a personne, je me demande si je suis au bon endroit. Mais le paysage est sympa avec les glaciers en fond.

 

Je pense que c'est "par là" et tourne sur la gauche mais ne voyant toujours rien venir, je rebrousse chemin après avoir consulté google map, car en effet "l'œuvre" se trouve de l'autre côté, tout au bout, cachée par des hangars. J'aurais marché 1h pour y arriver.
Þúfa a été conçue par l'artiste islandais Ólöf Nordal, qui cherchait à créer un lieu de sérénité et de méditation dans la capitale. Le mot "þúfa" en islandais signifie touffe, mais il peut aussi signifier une petite montagne ou une butte.
C'est un monticule artificiel de 8 mètres de hauteur, cultivé en herbe, qu'on peut escalader en marchant tout autour grâce à des marches spécialement conçues. Au sommet se dresse un petit hangar en bois de séchage du poisson.
Bien entendu je monte jusqu'au sommet d'où on a une vue sur la ville et les glaciers, et même s'il fait gris la lumière et le visi sont correctes.

 

Je décide alors de rentrer en passant au bord du quai pour voir les  bateaux de pêche.

J'avais vu une épicerie qui fermait tard en venant donc j'irai acheter mes provisions là. Juste en face je trouve un restaurant italien du nom de Caruso. Je décide d'y manger, même si ce n'est pas très "local" ;) Ils n'ont plus les lasagnes végé donc je prends le carpaccio (oui je sais rien à voir!). Le petit verre de blanc est bien bon et leur pain avec une crème à l’ail est délicieux. Ça tombe bien car ce n'est pas très copieux, je peux en profiter sans remord.
Il est 20h15 lorsque j'ai terminé, je vais donc faire mes "courses" (j'avais prévu le petit sac). Je suis trop déçue, ils n'ont pas les fameux sandwichs aux œufs que j'avais bien aimés. Je prends de quoi faire 3 petits déjeuners et 2 pique-niques (wraps et skyr). Je m'en retourne vers l'hôtel en passant par Harpa, la salle de concert et palais des congrés que j'avais déjà vu en 2013 et que j'adore. Il commence à faire nuit, c'est très sympa avec les lumières.

 

En revanche vu l'heure, l'intérieur est fermé, pas possible de monter dans les étages pour voir le plafond avec ses miroirs de plus près.

 

Je fais quelques photos depuis l'extérieur, heureusement que la température est correcte. J'adore cette architecture tout en verre.

 

Puis je rentre à l'hôtel en empruntant d'autres rues qu'à l'aller, ce qui me fait passer par le théâtre national d'Islande (datant de 1950), à l'architecture particulière.

Je rejoins Laugavegur pour retrouver l'hôtel.

 

J'y arrive enfin et comme il n'y a pas de frigo dans la chambre, je dépose mes courses dans le coffre de la voiture avant de monter.
Je décharge mes photos sur l'Ipad, un peu d'internet et dodo à 22h30 (soit 0h30 heure française). Finalement la malédiction du trajet vers Roissy sera restée à Roissy! ;)

Comments

[Ray]

Ça fait du bien de pouvoir voyager (à nouveau avec toi). Ça faisait trop longtemps !